TRAVISUALS : L'histoire d'un passionné du graphisme

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Imaginez un gamin de 13 ans, les yeux rivés sur son écran d'ordinateur, essayant désespérément de créer une intro YouTube digne de ce nom. C'est comme ça que tout a commencé pour TRAVISUALS, un jeune graphiste freelance qui a su transformer sa passion en profession.

À l'époque, c'était la folie des intros 3D sur YouTube. Tout le monde en voulait une, et notre jeune héros n'échappait pas à la règle. Il s'est donc lancé dans l'apprentissage de logiciels comme C4D et After Effects. Bon, autant dire que ça n'a pas été une partie de plaisir. Mais au lieu de baisser les bras, il a eu cette révélation qui allait changer sa vie : il adorait ce processus de création.

Comprenant que l'animation était un peu trop complexe pour ses compétences de l'époque, il s'est tourné vers la création de bannières. Et là, bingo ! Il avait trouvé son truc. Pendant que ses camarades de classe se concentraient sur leurs devoirs, lui passait des heures derrière son écran à créer encore et encore. Ce n'était pas l'élève modèle, loin de là. Mais derrière son ordinateur, il se sentait enfin à sa place.

Il faut dire que l'environnement familial y était pour quelque chose. Son père, graphiste de profession, a été une source d'inspiration constante. Sans même s'en rendre compte, le petit TRAVISUALS observait son père travailler avec les mêmes outils qu'il utilise aujourd'hui. C'est comme s'il avait grandi dans une bibliothèque vivante du design graphique, avec des livres sur le graphisme, la typographie et l'illustration à portée de main.

Mais ne croyez pas que tout a été facile pour autant. À l'école, TRAVISUALS était loin d'être une star. Ni populaire, ni ringard, juste... là. L'enfant fantôme, comme il le dit lui-même. Mais quand il a découvert la magie de la création, tout est devenu limpide. C'était sa voie.

Pourtant, en grandissant, il a mis tout ça de côté. Les années lycée sont arrivées, et avec elles, la réalité des mauvaises notes et des choix d'orientation limités. À un moment, il s'est même vu postuler pour être caissier, abandonnant tous ses rêves. Mais parfois, c'est quand on est au pied du mur qu'on se souvient de qui on est vraiment. Et c'est exactement ce qui s'est passé pour TRAVISUALS.

Aujourd'hui, à seulement 20 ans, il est graphiste freelance depuis un an et demi. Et croyez-moi, ce n'est pas toujours facile. Quand ses potes lui disent qu'il a de la chance de travailler de chez lui, quand il veut, il ne peut s'empêcher de penser à l'énorme responsabilité que cela implique. Être son propre patron à 20 ans, c'est cool, mais ça donne aussi le vertige.

Son processus créatif ? C'est un truc complètement abstrait. Parfois, l'inspiration vient d'un coup, en regardant un film comme "American Psycho". D'autres fois, c'est en se baladant dans la rue et en observant une forme au sol, un nuage, une couleur. Mais le plus souvent, c'est en scrollant sans fin sur Pinterest, Instagram ou Twitter, à la recherche de cette étincelle qui fera tout démarrer.



Et c'est là que ça devient intéressant. TRAVISUALS est le premier à admettre qu'il est pris dans cette spirale de consommation sans fin des réseaux sociaux. C'est un problème auquel beaucoup de créatifs sont confrontés aujourd'hui. On cherche constamment l'inspiration, on ingère du contenu à longueur de journée, et on espère que quelque chose va faire tilt.

Mais attention, ce n'est pas toujours la meilleure approche. TRAVISUALS le sait bien, et c'est pourquoi il conseille de ne pas forcer les choses. Si l'inspiration ne vient pas, c'est peut-être le moment de sortir, de parler à sa famille, à ses amis, de se ressourcer dans des activités qui n'ont rien à voir avec le travail.



Ce qui est fascinant chez TRAVISUALS, c'est sa façon d'aborder le travail. Il ne s'impose pas un planning strict ou des deadlines inflexibles. Pour lui, l'essentiel est de livrer un produit de qualité dont il est fier. Que ça lui prenne une heure ou dix, peu importe. C'est l'avantage de son métier : s'il est productif, il peut faire ce qu'il veut de son temps restant.

Mais ne vous y trompez pas, cette liberté a un prix. TRAVISUALS vit son art du matin au soir. C'est ancré dans sa personnalité de créer et de trouver de l'inspiration partout. Et quand on a une passion dévorante comme la sienne, il est difficile d'être raisonnable et d'équilibrer les choses.



En fin de compte, l'histoire de TRAVISUALS nous rappelle que le chemin vers la réussite n'est pas toujours celui qu'on imagine. Parfois, il faut être prêt à abandonner la sécurité d'un emploi traditionnel pour suivre sa passion. C'est effrayant, c'est incertain, mais quand on trouve sa voie, ça en vaut la peine.

Alors, à tous les jeunes créatifs qui se reconnaissent dans cette histoire, n'ayez pas peur de plonger. Oui, vous passerez probablement trop de temps sur les réseaux sociaux. Oui, vous aurez des moments de doute. Mais si vous êtes passionnés comme TRAVISUALS, vous trouverez votre chemin. Et qui sait, peut-être que dans quelques années, ce sera votre histoire qui inspirera la prochaine génération de graphistes.