Ah, Tyler Mitchell... Ce gars-là, il a vraiment changé la donne dans le monde de la photographie de mode. Faut dire qu'il a pas eu peur de bousculer les codes, et ça, ça me plaît.
Vous voyez, Mitchell, il a grandi à Marietta, en Géorgie. Un coin pas franchement connu pour être le berceau de la haute couture, si vous voulez mon avis. Mais c'est justement ça qui rend son travail si intéressant. Il a pris ces scènes pastorales, ces moments du quotidien de la communauté afro-américaine, et il en a fait quelque chose de beau, de vrai.
Quand il a débarqué dans le milieu de la mode, Mitchell s'est pas contenté de faire comme tout le monde. Non, il s'est posé les bonnes questions. "C'est quoi vraiment la photographie de mode ? Et pour qui on fait tout ça ?" C'est pas anodin comme réflexion, croyez-moi.
Et puis, y'a eu ce stage à New York. Là, notre Tyler, il a eu une révélation. Tout ce qu'on voit tous les jours - les pubs, les panneaux, tout ça - c'est l'œuvre d'un petit groupe de mecs, principalement des hommes blancs qui se la jouent élite. Ça l'a fait tiquer, et je le comprends.
Alors il s'est dit : "Comment je peux montrer mes potes, ma communauté, sans tomber dans les clichés habituels ? Comment je peux montrer la vraie vie, sans tout ce vernis qu'on nous sert d'habitude ?" Et franchement, c'est là que ça devient intéressant.
Faut pas croire, Mitchell, il a pas eu peur de se frotter aux grands noms. Louis Vuitton, Dior, Prada... Il les a tous fait. Mais c'est surtout quand il a shooté Beyoncé pour Vogue US en 2018 que tout le monde a commencé à parler de lui. Premier photographe noir à faire la une du mag, quand même. Pas rien.
Ce que j'aime chez Mitchell, c'est qu'il a pas cherché à rentrer dans le moule. Il a amené sa vision, son vécu, et il en a fait quelque chose d'unique. Il a pas eu peur de montrer la beauté là où les autres regardaient même pas.
Alors ouais, on peut dire que Tyler Mitchell, il a secoué le cocotier de la mode. Et franchement, c'était pas trop tôt. Parce que la beauté, elle est partout. Faut juste savoir où regarder. Et ça, Mitchell, il l'a bien compris.