La nuit du 5 janvier 2025 restera gravée dans les mémoires comme celle où le cinéma français et les séries internationales ont triomphé aux Golden Globes. Une cérémonie riche en émotions, en surprises et en performances mémorables, qui a une fois de plus célébré le meilleur du septième art et du petit écran.

Le grand gagnant de la soirée ? *Emilia Pérez*, le film musical de Jacques Audiard, produit par Saint Laurent Productions. Avec quatre prix, dont celui du meilleur film musical ou comédie et de la meilleure chanson originale pour *"El Mal"*, le long-métrage a confirmé son statut de phénomène cinématographique. Zoe Saldaña, récompensée pour son rôle secondaire, a dédié son prix à "toutes les femmes qui se battent pour être entendues". Un moment fort, tout comme la performance de Karla Sofía Gascón, dont l’interprétation a marqué les esprits.

Dans la catégorie des films dramatiques, c’est *The Brutalist* de Brady Corbet qui a raflé les lauriers. Adrien Brody, sacré meilleur acteur, a livré une performance poignante, tandis que Fernanda Torres est devenue la première actrice brésilienne à remporter un Golden Globe pour *Je suis toujours là*. "C’est un rêve qui devient réalité", a-t-elle déclaré, émue, sous les applaudissements du public.

Côté comédie, c’est Demi Moore qui a volé la vedette. Récompensée pour son rôle dans *The Substance*, elle a rappelé que "l’art n’a pas d’âge". Un retour en grâce pour l’actrice, qui a su captiver par sa performance intense et nuancée. Face à des concurrentes de haut vol comme Karla Sofia Gascón et Zendaya, sa victoire est d’autant plus significative.

Les séries qui ont marqué l’année

Du côté des séries, *Shogun* a dominé la catégorie dramatique, remportant plusieurs prix, dont celui de la meilleure série et du meilleur acteur pour Hiroyuki Sanada. Une fresque historique qui a su captiver les téléspectateurs par sa richesse narrative et visuelle.

Dans la catégorie comédie, *Hacks* a une nouvelle fois brillé, avec Jean Smart sacrée meilleure actrice. "Merci à toutes les femmes qui m’ont inspirée", a-t-elle lancé, rappelant l’importance des rôles féminins forts à l’écran.

Parmi les moments inattendus, la victoire de *Flow* dans la catégorie du meilleur film d’animation a étonné. Face à des poids lourds comme *Vice-Versa 2* et *Le robot sauvage*, ce film indépendant a prouvé que la créativité peut triompher face aux blockbusters.

Enfin, dans la catégorie des miniséries, c’est *Mon petit renne* qui a raflé la mise, avec Jodie Foster récompensée pour son rôle dans *True Detective: Night Country*. Une performance glaçante qui a rappelé pourquoi elle reste l’une des actrices les plus respectées de sa génération.

Au-delà des récompenses, cette édition des Golden Globes a mis en lumière la diversité et la richesse des productions internationales. Des films français aux séries japonaises, en passant par les comédies américaines, la cérémonie a célébré des histoires universelles, portées par des talents venus du monde entier.