La ligne claire : non destructif ou rien
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Smart Objects : ta source reste intacte, tout s’empile au-dessus.
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Gradient Map : trois à quatre plages suffisent pour la vraie “cassure” photocopy les midtones doivent vivre, pas se dissoudre.
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Levels/Curves : ancre les noirs sans charbonner, relève les gris.
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Textures : papier + toner (Overlay 10–25 %), dirty edges localisés via masque.
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Noise fin (0,7–1 %) : casse l’écran numérique en unifiant la peau.
2025 : compositing facilité, crédibilité sous contrôle
Les nouveautés côté Harmonize (beta) aident à intégrer un élément importé en harmonisant couleur/lumière/ombre/ton, utile si tu combines photocopy avec collage ou refonte de décor. L’outil accélère la mise en cohérence globale sans détruire ta structure de calques, ce qui libère du temps pour peaufiner la matière.
Deux presets d’ambiance à garder
— “Mag de quartier” : contraste dur, grain plus visible, edges marqués.
— “Photocopieuse neuve” : midtones préservés, edges discrets, un soupçon de blur (1–2 px) pour la diffusion du toner.
Print vs web : le réalisme sans mauvaise surprise
RVB pour construire. Export WebP si performance, PNG si alpha externe. Pour le print : conversion CMJN à la fin, aplatis les fusions sensibles, vérifie les noirs (K 95–100 pour textes) et la linéature perçue en grand format. Le but n’est pas de singer l’analogique, mais de l’évoquer sans rompre la chaîne de production.
Erreurs fréquentes
Trop de contraste tue la lisibilité. Trop de “salissures” tue la crédibilité. L’illusion repose sur les indices sensoriels faibles : edges irréguliers, noise à peine là, midtones respirants. Si on “voit” l’astuce, elle était trop forte.
Un bon “photocopy” n’est pas un filtre spectaculaire mais un rendu tenu : non destructif, progressif, reproductible. Tu gardes la main, tu choisis l’ivresse.
Démarre avec un PSD starter et renforce avec PHOTOCOPY CREATIVE PACK, Old Painting Action, Heaven POV pour des hybrides photocopy/analog



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