Les mains sur une machine à écrire, le regard brûlant de mélancolie. Julius - ou SCH - est là, prêt à refermer le livre de ses aventures. Six ans d'une saga criminelle, trois albums, un personnage qui a grandi sous nos yeux comme une légende urbaine marseillaise.
Et si le rap était devenu notre nouveau roman noir ?
*JVLIVS III : Ad Finem*. La fin. Littéralement. Ce 6 décembre, SCH va clore l'histoire d'une vie parallèle, d'un alter ego construit millimètre par millimètre, avec la précision d'un cinéaste plus que d'un rappeur.
Avec ce troisième opus, SCH promet de lever le voile sur le Julius le plus sombre jamais montré, celui qui a fini par s’effacer dans la brutalité de son destin. Le clip de “Stigmates”, premier extrait, en donne un avant-goût glaçant. Un mini-film noir où Julius, accablé mais résolu, griffonne frénétiquement à la machine : “Je pourrais écrire un livre, j’ai 30 berges.” En quelques mots, SCH t’annonce qu’il va jusqu’au bout de cette histoire. Car cet album, il l’a trimballé en lui comme une obsession, peaufinant chaque détail, de la prose assassine aux images qui frappent l’imaginaire. Julius, l’ombre de SCH, semble tout proche de son crépuscule.
2018 : Premier acte. JVLIVS naît. Un mafieux mélancolique débarque, la rage au ventre.
2021 : Deuxième chapitre. Julius voyage. L'Espagne, les frontières, les territoires invisibles.
2024 : Dernier volet. Le dénouement. La machine à écrire devient un cercueil.
Entre Marseille et fiction : l’influence d’un décor
Ce qui rend cette trilogie unique, c’est aussi cette dimension quasi cinématographique qu’elle dégage. SCH l’a souvent dit : son amour pour le cinéma de gangsters et pour la ville de Marseille se mêlent dans JVLIVS comme des évidences. Si tu es né là, si tu as grandi avec ces histoires de ruelles sombres et de légendes locales, impossible de passer à côté. Il le dit lui-même, “si j’étais né ailleurs, je n’aurais peut-être pas proposé ça.” Mais il est Marseillais, et cet héritage transpire dans chaque morceau, chaque beat. En fait, en écoutant JVLIVS, tu ne te contentes pas de la musique ; tu voyages dans un univers où chaque note te rappelle que la fiction et la réalité sont ici dangereusement proches.
La réalité qui rattrape la fiction
Et parfois, cette proximité fait mal. Comme en août dernier, lorsque l’équipe de SCH a été prise sous les balles près d’une boîte de nuit à La Grande-Motte. Un événement qui aurait pu tout stopper. Mais après une brève pause, SCH revient. Pas pour expliquer, mais pour rappeler : sa musique est son exutoire. Les fans, eux, attendent – pas tant des explications que cette touche cathartique que SCH sait leur offrir. Et dans ce dernier chapitre de JVLIVS, l’impact de ces drames résonne sans aucun doute, plus puissant que jamais.
Alors, que nous réserve ce 6 décembre ? Est-ce vraiment la fin de l’histoire ? Pour l’instant, tout ce qu’on sait, c’est que cet album conclura ce qu’il a commencé il y a six ans. SCH nous a toujours maintenus en haleine, jouant habilement entre son rôle de narrateur et d’acteur dans la saga de Julius. Avec “Ad Finem”, il promet de tirer sa dernière cartouche, de nous laisser face au dénouement de ce que lui-même appelle “l’univers” qu’il porte en lui depuis plus de deux ans et demi. Une chose est sûre : cet album sera plus qu’un simple aboutissement ; il sera la marque indélébile d’un artiste qui aura transformé le rap en tableau.
Le 6 décembre, on ne sortira pas qu'un album. On refermera un livre.
Et si le rap était devenu notre nouveau roman noir ?
*JVLIVS III : Ad Finem*. La fin. Littéralement. Ce 6 décembre, SCH va clore l'histoire d'une vie parallèle, d'un alter ego construit millimètre par millimètre, avec la précision d'un cinéaste plus que d'un rappeur.
Avec ce troisième opus, SCH promet de lever le voile sur le Julius le plus sombre jamais montré, celui qui a fini par s’effacer dans la brutalité de son destin. Le clip de “Stigmates”, premier extrait, en donne un avant-goût glaçant. Un mini-film noir où Julius, accablé mais résolu, griffonne frénétiquement à la machine : “Je pourrais écrire un livre, j’ai 30 berges.” En quelques mots, SCH t’annonce qu’il va jusqu’au bout de cette histoire. Car cet album, il l’a trimballé en lui comme une obsession, peaufinant chaque détail, de la prose assassine aux images qui frappent l’imaginaire. Julius, l’ombre de SCH, semble tout proche de son crépuscule.
2018 : Premier acte. JVLIVS naît. Un mafieux mélancolique débarque, la rage au ventre.
2021 : Deuxième chapitre. Julius voyage. L'Espagne, les frontières, les territoires invisibles.
2024 : Dernier volet. Le dénouement. La machine à écrire devient un cercueil.
Entre Marseille et fiction : l’influence d’un décor
Ce qui rend cette trilogie unique, c’est aussi cette dimension quasi cinématographique qu’elle dégage. SCH l’a souvent dit : son amour pour le cinéma de gangsters et pour la ville de Marseille se mêlent dans JVLIVS comme des évidences. Si tu es né là, si tu as grandi avec ces histoires de ruelles sombres et de légendes locales, impossible de passer à côté. Il le dit lui-même, “si j’étais né ailleurs, je n’aurais peut-être pas proposé ça.” Mais il est Marseillais, et cet héritage transpire dans chaque morceau, chaque beat. En fait, en écoutant JVLIVS, tu ne te contentes pas de la musique ; tu voyages dans un univers où chaque note te rappelle que la fiction et la réalité sont ici dangereusement proches.
La réalité qui rattrape la fiction
Et parfois, cette proximité fait mal. Comme en août dernier, lorsque l’équipe de SCH a été prise sous les balles près d’une boîte de nuit à La Grande-Motte. Un événement qui aurait pu tout stopper. Mais après une brève pause, SCH revient. Pas pour expliquer, mais pour rappeler : sa musique est son exutoire. Les fans, eux, attendent – pas tant des explications que cette touche cathartique que SCH sait leur offrir. Et dans ce dernier chapitre de JVLIVS, l’impact de ces drames résonne sans aucun doute, plus puissant que jamais.
Alors, que nous réserve ce 6 décembre ? Est-ce vraiment la fin de l’histoire ? Pour l’instant, tout ce qu’on sait, c’est que cet album conclura ce qu’il a commencé il y a six ans. SCH nous a toujours maintenus en haleine, jouant habilement entre son rôle de narrateur et d’acteur dans la saga de Julius. Avec “Ad Finem”, il promet de tirer sa dernière cartouche, de nous laisser face au dénouement de ce que lui-même appelle “l’univers” qu’il porte en lui depuis plus de deux ans et demi. Une chose est sûre : cet album sera plus qu’un simple aboutissement ; il sera la marque indélébile d’un artiste qui aura transformé le rap en tableau.
Le 6 décembre, on ne sortira pas qu'un album. On refermera un livre.