Flashback. Jack a 18 ans. Pas de diplôme en poche, juste un appareil photo et une obsession pour les teintes flashy et les éclairages qui claquent. Il bidouille, expérimente, shoote ses potes dans des décors improbables. Dix ans plus tard, ce gamin de Londres a transformé son délire en empire. En 2020, il lance JB Studio Ltd. Un move audacieux. À l’époque, certains rigolent : « Un studio à son âge ? Il rêve. » Sauf que Jack ne rêve pas, il bosse. Dur. Et les marques s’arrachent son style – ce mix de surréalisme et de nostalgie qui te ramène aux clips MTV d’autrefois.
Imaginez ça : janvier 2025, Jack Bridgland poste une photo sur Instagram. Un type avec un turban, un fond saturé de couleurs rétro, et une vibe qui hurle les années 90. Le cliché fait le buzz. Pas surprenant, venant de lui. Ce Britannique, à peine sorti de l’adolescence quand il a commencé, domine aujourd’hui la scène de la photographie de mode. Mais d’où sort ce mec, et pourquoi tout le monde – de Diesel à Kim Kardashian – veut bosser avec lui ?
Et les chiffres suivent. En 2024, il enchaîne les campagnes : Diesel en juin, Ray-Ban en octobre, SKIMS en avril. Des millions de vues sur ses posts Instagram – 386 000 followers, et ça grimpe. Chaque marque veut sa patte. Pourquoi ? Parce que Jack ne vend pas juste une image, il vend une émotion. Tu vois ses clichés, et bam, t’as 15 ans à nouveau, devant ton vieux téléviseur cathodique. Mais avec un twist moderne qui te scotche.
D’ailleurs, parlons de son business. JB Studio Ltd, c’est pas juste un nom cool. En 2023, la boîte déclare un chiffre d’affaires qui frôle les 500 000 livres, selon Companies House. Pas mal pour un « gamin » qui a démarré dans sa chambre. Pourtant, tout n’a pas été rose. Les premières années, Jack galère. Il raconte dans une interview à V Magazine : « J’ai dormi sur des canapés, bouffé des nouilles pendant des mois. » Ça humanise le mec, non ? Derrière les couleurs flashy, y’a un gars qui a trimé.
Mais pourquoi ça marche autant ? Le contexte aide. La mode, aujourd’hui, carbure à la nostalgie. Les années 90, 2000, tout revient : les jeans taille basse, les clips VHS, les vibes grunge. Jack surfe sur cette vague, mais il la casse aussi. Il prend ces références et les tord, les explose avec des éclairages exagérés et des poses qui frôlent le ridicule – dans le bon sens. Regarde sa campagne pour Jean Paul Gaultier en mars 2024 : des mannequins dans des postures décalées, des teintes qui pètent. Ça divise. Moi, j’adore. D’autres diront que c’est too loud. Et toi, t’en penses quoi ?Son impact va plus loin que la mode. Jack redéfinit ce qu’on attend d’un photographe. Avant, t’avais les grands noms – Annie Leibovitz, Peter Lindbergh – avec leurs portraits intemporels. Lui, il dit merde à ça. Il shoote Travis Scott pour GQ, et tu te demandes si t’es dans un magazine ou un trip psychédélique. Il shoote Billie Eilish, et elle devient une icône d’un autre temps. Résultat : les jeunes photographes copient son style. À New York, à Londres, tu vois des gamins avec des Nikon essayer de recréer ses vibes. Preuve qu’il inspire.
Mais tout n’est pas parfait. Certains lui reprochent de surfer sur la hype sans profondeur. « C’est du visuel vide », lâche un critique sur X en novembre 2024. Vrai ou faux ? Je penche pour faux. Ses images racontent une histoire, même si elle te saute pas au visage. Faut creuser. Et puis, soyons honnêtes : dans un monde où tout va vite, qui a le temps pour du subtil ? Jack donne ce qu’on veut : du punch, de l’évasion.
Alors, où va-t-il ? 2025 s’annonce énorme. Il tease des projets avec Apple Music, des collabs encore secrètes. À 30 ans à peine, il a déjà shooté les plus grands : Justin Timberlake, Penelope Cruz, Central Cee. Et pourtant, tu sens qu’il a faim. « Je veux tout exploser », lâche-t-il sur Instagram en décembre 2024. Ça promet. Toi, lecteur, t’as déjà un favori parmi ses clichés ? Moi, je parie sur son prochain coup d’éclat. Jack Bridgland, c’est pas juste un nom. C’est une bombe qui n’a pas fini de péter.
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